Cas rares et situations complexes

Toutes les précédentes pages expliquent les règles principales et résolvent la plupart des situations qui se produisent dans CONSPIRACY. Cependant, il existe quelques exceptions et situations rares qui peuvent se produire. Elles sont expliquées dans cette page.

Auto-délogement

Une empire ne peut pas déloger ou supporter un délogement sur l’une de ses propres unités, même si ce délogement est inattendu. Cela résulte à refuser ou invalider le ou les supports même si ils auraient été parfaitement légaux dans un autre cas. Cependant, ce type d’ordre peut être donné pour d’autres raisons, comme par exemple créer une situation de confrontation. Vous trouverez ci-dessous des exemples qui approfondissent cette règle.

Sur le diagramme suivant, l’armée française à Paris (par), supportée par son armée à Marseille (mar) ne peut pas déloger sa propre armée en Bourgogne (bur) :

Sur le diagramme suivant, l’armée française à Paris (par), bien que supportée par l’armée allemande à Munich (mun), ne peut pas déloger sa propre armée en Bourgogne (bur) :

Sur le diagramme suivant, l’armée allemande en Rhénanie (ruh), supportée par l’armée française à Paris (par), ne peut pas déloger l’armée française en Bourgogne (bur) puisque la France ne peut pas légalement supporter une attaque contre une de ses propres unités. Cependant, si l’Allemagne avait supporté sa propre attaque (depuis Munich (mun)), l’armée française aurait alors été délogée de Bourgogne :

Sur le diagramme suivant, l’armée allemande à Munich (mun) est en situation de confrontation avec l’armée autrichienne au Tyrole de sorte qu’aucune des deux unités n’est en mesure de se déplacer. Les armées allemandes en Rhénanie (ruh) et à Berlin (ber) tentent de créer une confrontation l’une avec l’autre à Munich. Cependant, l’armée autrichienne en Bohème (boh) a donné de façon sournoise un support offensif à l’unité allemande en Silésie pour attaquer Munich. Dans la plupart des cas, cette attaque supportée de Silésie vers Munich aurait battue une attaque non supportée depuis la Rhénanie. Mais puisque cela aurait provoqué un « auto-délogement » d’une unité allemande, le déplacement échoue :

Le diagramme suivant illustre la situation dans laquelle un joueur prévoit un « auto-délogement » dans le but de créer une confrontation. C’est parfois un excellent coup défensif. Ci-dessous, l’Angleterre ne peut pas déloger sa propre unité, mais son attaque supportée sur le Danemark (den) est nécessaire pour aboutir à une confrontation avec l’attaque supportée russe sur la même province :

Auto-confrontation

Malgré le fait qu’un empire ne peut pas se déloger lui-même, il peut parfaitement créer une situation de confrontation en donnant l’ordre à deux unités, avec un nombre égal de soutiens, d’attaquer la même. C’est couramment fait dans le but de garder le contrôle de trois provinces avec simplement deux unités. Cependant, si une de ces attaques obtient plus de supports de l’autre, elle réussira.

Sur le diagramme suivant, le joueur autrichien tente de contrôler la Serie (ser), Budapest (bud) et Viennes (vie) avec deux unités, tout en laissant Budapest vacant. Cependant, le déplacement de Viennes vers Budapest réussit à cause d’un soutien russe inattendu. Le déplacement n’aurait pas abouti si il y avait eu une unité autrichienne à Budapest, puisque cela serait revenu à déloger de sa propre unité. Le déplacement réussit à partir du moment où le support vient d’un empire étranger (comme illustré) ou d’une unité du même empire :

Cassage d’un support de ses propres unités

Une attaque d’un empire sur l’une de ses unités ne casse pas le support. Cette règle est dans le même esprit que celle sur l’auto-délogement. Un empire ne peut ni déloger une de ses propres unité, ni couper son propre support.

Echange de place via un convoi

Deux unités peuvent échanger leur place si l’une ou les deux sont convoyées. C’est l’exception de la règle présentée plus tôt qui énonçait que les « unités ne peuvent pas échanger leur place sans l’aide d’un convoi ».

Sur l’exemple suivant, tous les déplacements réussissent. L’armée française en Belgique (bel) échange sa place avec l’armée anglaise à Londres (lon) :