Cassage de support

Un support peut être coupé. Cela entraine un échec de l’ordre et le support ne sera pas donné.

  • Un support est coupé si l’unité donnant le support est attaquée depuis n’importe quelle province à l’exception de celle où le support est donné. Que l’attaque sur le support réussisse ou non, le support est coupé.

Sur le diagramme suivant, le support de l’armée en Silésie (sil) est coupé par l’attaque venant de la Bohème (boh). A noter qu’il est suffisant d’attaquer l’armée qui donne le support pour le couper. Il n’est pas nécessaire de déloger l’unité qui supporte pour couper ce support :

  • Le support est coupé si l’unité donnant le support est délogée. Si une unité, recevant l’ordre de supporter une autre unité, est délogée par une attaque venant de n’importe quelle province (incluant la province vers laquelle le support est donné) alors, le support est coupé. L’unité supposé recevoir le support ne l’obtient pas.

Sur le diagramme ci-dessous, le support allemand n’est pas coupé par l’attaque venant le Varsovie (war) parce qu’il s’agit de la province vers laquelle le support est donné. Pour casser le support, l’armée de Varsovie aurait dû déloger l’armée en Silésie (sil), et non simplement l’attaqer :

Sur le diagramme suivant, l’armée russe venant de Prusse (pru) déloge l’armée allemande en Silésie. Le support de l’armée silésienne est donc coupé et l’armée allemande à Berlin (ber) rentre en confrontation avec la flotte russe venant de la mer Baltique (BAL) :

  • Une unité délogée par une province peut malgré tout couper un support. Malgré le délogement d’une unité par une province, elle peut toujours provoquer une confrontation sur une autre province.  La seule chose dont il faut s’assurer est que le délogement ne vienne pas de la province vers laquelle le support était donné (Rappelez-vous de cette règle : Une unité délogée, même avec support, n’a aucun effet sur la province qui la déloge).

Sur le diagramme suivant, même si l’armée allemande à Munich est délogée par une attaque russe, elle est toujours capable de couper le support de l’armée russe en Silésie. Cela empêche l’armée russe en Prusse d’entrer à Berlin :